- la bonne gouvernance n’est plus une question de taille ;
- la dissociation des fonctions entre Président et Directeur Général devient la norme ;
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la féminisation des conseils est achevée avec une proportion presque équivalente d’hommes et de femmes au sein des conseils ;
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la professionnalisation des processus de préparation des successions ;
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le développement encore timide mais prometteur du concept d’entreprise à mission.
La vie n’étant qu’une opportunité permanente de progrès, il en est de même de la gouvernance et les chantiers qui restent à travailler concernent :
- la féminisation des ComEx qui, bien qu’elle ait progressé en passant la barre des 20% (contre moins de 10% il y a 10 ans), reste notoirement insuffisante ;
- la prise en compte des questions de climat et de RSE qui sont encore souvent traitées à un niveau qui n’est pas toujours placé dans les priorités à la hauteur des enjeux ;
- l’analyse ex post de la façon dont les conseils avaient analysé des risques dont la crise du Covid-19 a montré que leur potentielle concomitance n’avait pas été envisagée ;
- la tendance à faire croître la taille des conseils en y ajoutant de nouveaux types d’administrateurs n’est souvent pas la réponse à la question posée.
Néanmoins les progrès déjà accomplis sont immenses, il ne reste qu’à continuer car ils ont montré qu’une approche volontaire était bien plus efficace que le recours à la loi ou au règlement que l’on aime tant en France.